Le soutien de RBC à une stratégie novatrice de lutte contre la cyberintimidation incarne une fois de plus l'engagement à long terme de l'entreprise à appuyer ouvertement l'inclusion.

En 2007, deux élèves de la Nouvelle-Écosse, David Shepherd et Travis Price, ont pris la défense d’un camarade qui portait un tee-shirt rose lors de la première journée d’école. David et Travis ont acheté 50 tee-shirts roses et ont invité leurs camarades de classe à se joindre à leur cause anti-intimidation, surnommée « mer de rose ». Le lendemain, des centaines d’élèves se sont présentés à l’école vêtus de rose. L’histoire a connu un retentissement tel que la Nouvelle-Écosse a instauré une journée de lutte contre l’intimidation. Depuis, on prend part à la campagne un peu partout dans le monde. RBC soutient avec fierté le mouvement depuis ses tout débuts, en célébrant chaque année la Journée rose. À Sydney, en Australie, l’entreprise est le principal commanditaire de REELise, un festival et une plateforme mobile de films destinés aux jeunes, dont le but est de lutter contre la cyberintimidation en les inspirant à susciter le changement.

Aujourd’hui, en 2020, l’intimidation demeure malheureusement un problème de taille dans les établissements scolaires. Pis encore, une nouvelle forme de violence a vu le jour : la cyberintimidation. Selon le rapport Mission Australia Youth Survey Report 2019 sur les résultats du sondage réalisé auprès 25 000 jeunes à l’échelle de l’Australie, un répondant sur cinq a indiqué avoir été intimidé dans les 12 derniers mois, et un tiers d’entre eux se sont dits victimes de cyberintimidation. La plupart des incidents en cause se sont déroulés à l’école, dans un établissement de formation technique et complémentaire, ou à l’université. L’une des principales recommandations du rapport est la mise en place par les écoles de politiques concrètes.

Karen Hamilton, cofondatrice et directrice générale de REELise, souligne que la plupart des écoles disposent de politiques qui témoignent d’un réel intérêt pour le bien-être et la sécurité des élèves. Toutefois, elle ajoute que les politiques, en elles-mêmes, n’ont aucun effet. Elles doivent être soutenues par des mesures concrètes. C’est ce que fait REELise en favorisant la sensibilisation entre pairs et l’acceptabilité sociale visant les mesures de lutte contre l’intimidation. » De plus, selon Mme Hamilton, demander aux gens de signaler les cas d’intimidation et de défendre les victimes ne sert à rien sans conseils pratiques (fournis par des personnes qui en ont souffert) sur les façons d’intervenir de façon sécuritaire pour soi et pour la victime, sans risquer d’aggraver la situation.

Faire passer le message n’est pas chose facile. « À nos débuts en 2013, les services de police locaux, les agents de liaison auprès des jeunes et les enseignants nous ont clairement indiqué que les conférences sur l’intimidation données en classe par des adultes ne donnaient pas de résultats. Nous devions donc trouver une façon novatrice de mobiliser les jeunes afin qu’ils suscitent eux-mêmes le changement de culture nécessaire et participent activement au processus de sensibilisation », affirme Mme Hamilton.

« Le festival de films de REELise vise à encourager les jeunes à utiliser leurs appareils et plateformes numériques de façon créative dans un but social positif. Dans notre cas, il sert à changer le climat social entourant l’intimidation et la discrimination, de même qu’à sensibiliser les gens sur les effets de la culture numérique sur nos jeunes et leur santé mentale. «

REELise offre aussi des programmes scolaires qui enseignent aux élèves des stratégies pratiques à adopter s’ils subissent de l’intimidation ou de la discrimination, ou s’ils en sont témoins. Les élèves sont ensuite invités à mettre en application leurs apprentissages en créant un court-métrage qu’ils peuvent présenter au festival. Dans le cadre de ce projet, ils doivent adhérer à la mission de REELise en promettant de participer à la création d’un monde où tout le monde se sent en sécurité et accepté.

D’après Mme Hamilton, l’initiative a suscité l’enthousiasme des élèves. « Les témoignages sont de puissants vecteurs de changement ; ils permettent de sensibiliser les gens et de tisser des liens, et ils rendent plus forts ceux et celles qui racontent leur expérience. Pour ces cinéastes qui ont souffert d’intimidation, c’est souvent une première occasion de témoigner. Le festival leur offre la chance de le faire sans craindre d’être jugés, ce qui les aide à tourner la page. Plutôt que de se sentir impuissants, ils deviennent des agents de changement, des leaders, parce qu’ils font part de leur expérience en vue d’aider d’autres personnes. »

Les personnes LGBT+ sont particulièrement touchées par l’intimidation. Mme Hamilton d’affirmer : « Plus de 70 % d’entre elles ont été victimes d’attaques, d’intimidation ou de harcèlement. Dans 80 % des cas, les actes d’intimidation homophobes ou transphobes se produisent à l’école et ont une grave incidence sur le bien-être et le cheminement scolaire des victimes. L’ampleur du problème nous a menés à créer un prix qui s’inscrit dans la lignée de la Journée rose – le prix Touche de rose RBC – pour récompenser un film sur l’intimidation et la discrimination, l’homophobie et la transphobie. Il est essentiel que les écoles disposent de politiques contre l’homophobie et la transphobie, car elles sont très efficaces pour protéger les adolescents LGBT+ contre les violences physiques et verbales et pour prévenir le suicide et l’automutilation. Il est également crucial que nous fassions tous ensemble la lumière sur ce problème et que nous prenions les moyens nécessaires pour y remédier. Grâce au soutien de RBC, notre programme de festival permet aux jeunes de lutter activement contre l’intimidation. «

RBC s’est associée à REELise lorsque Nicole Kidd, première directrice générale et chef, Grande entreprise – Australie et Gestion des clients institutionnels – Asie-Pacifique, RBC Marchés des Capitaux, a été invitée au festival de films REELise en 2016. Mme Kidd est convaincue de l’importance de lutter contre l’intimidation. Policier de métier, son mari patrouille régulièrement dans The Gap, une falaise rocheuse à Sydney tristement célèbre en raison du nombre de jeunes qui s’y suicident. « Lorsqu’un jeune se suicide ou fait une tentative de suicide, il y a un effet d’entraînement dans l’ensemble des écoles. Nous devons repenser notre façon d’aborder le problème et changer l’attitude des gens qui tolèrent l’intimidation plutôt que de s’y opposer fermement. C’est cet objectif qui motive en grande partie notre engagement « , explique Mme Kidd.

Le festival a laissé une forte impression sur elle. « Je trouve géniale l’idée de transformer les appareils utilisés pour faire de la cyberintimidation en force positive afin de permettre aux jeunes de s’exprimer et de véhiculer des messages qui résonnent dans le monde entier. De plus, l’initiative était menée par des jeunes, et j’ai été émerveillée par la façon dont REELise stimulait la conversation sur la diversité et, plus particulièrement, sur l’inclusion. »

Lien vers la page de REELise

Sollicitant l’aide de Blair Wark, maintenant chief officer and COO RBC Australie, Mme Kidd a pu verser une petite subvention en 2016 grâce au programme de dons de bienfaisance de RBC. La Banque a profité de l’occasion pour inviter quelques-uns des jeunes cinéastes dans ses bureaux afin qu’ils y montrent leurs films et puissent discuter avec le personnel. » Les jeunes cinéastes éprouvent beaucoup de fierté et nos employés se sentent très liés à l’organisme soutenu par RBC « , ajoute Mme Kidd.

M. Wark appuie avec enthousiasme le programme. » Étant père de deux jeunes filles, j’ai pu constater de près la douleur et le mal que peuvent causer les appareils mobiles et les réseaux sociaux lorsqu’ils sont utilisés à mauvais escient. Cela dit, il est formidable de voir comment les jeunes, avec le soutien de REELise, peuvent se servir de ces appareils pour créer des films qui aident à combattre la cyberintimidation et à inspirer des personnes de tous les âges. «

Plus de dix ans après que RBC Australia a soutenu la première Journée rose, il est inspirant, mais peu étonnant de voir que l’entreprise offre toujours son appui afin de promouvoir l’inclusion.

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