Cet article a été initialement publié sur Nouvelles et Articles.
Sans le travail bénévole de mentors, les organismes voués à l’offre de conseils en matière de carrière aux étudiants et aux professionnels noirs ne pourraient pas s’acquitter de leur mission.
« L’apport de mentors bénévoles est essentiel pour PREP Academy », a affirmé Ashley Hill, qui a fondé cet organisme d’Halifax après une première année universitaire difficile sans soutien.
Aujourd’hui, PREP Academy prépare des dizaines d’élèves noirs de niveau secondaire aux études collégiales et universitaires, et au-delà.
« D’origines culturelles ou raciales semblables à celles de ces jeunes, les mentors sont plus susceptibles d’inspirer confiance aux élèves et d’élargir leur vision des possibilités de carrière », a-t-elle poursuivi.
RBC Fondation soutient financièrement des organismes comme PREP Academy dans tout le pays, mais ce qui distingue ce type de partenariat, ce sont les bénévoles de RBC qui connaissent bien les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes d’origine africaine.
« J’ai beaucoup aimé mon expérience de micro-stage à PREP Academy : j’y ai mentoré Jayke, un jeune de 14 ans qui s’intéressait aux affaires, mais qui ne connaissait pas vraiment ce milieu, relate Christofer Peters, directeur adjoint de succursale RBC à Halifax. Ça m’a vraiment ouvert les yeux sur le rôle que nous pouvons jouer dans le développement de carrière des jeunes Noirs. Nous leur offrons des conseils aptes à stimuler leur confiance en eux, par exemple quoi porter dans un milieu de travail et ne pas craindre de poser des questions. »
Grâce au jumelage, PREP Academy, à Halifax, permet à des élèves noirs de niveau secondaire, comme Jayke (à droite), d’établir des liens importants avec des mentors comme Christofer Peters (à gauche).
Cette année, PREP Academy est à la recherche de mentors noirs des secteurs de l’énergie renouvelable, des biocarburants, des transports et de l’architecture écologique qui pourraient exposer les étudiants et les jeunes professionnels noirs au développement durable.
« J’encourage tous les mentors en puissance à faire preuve d’ouverture d’esprit, dit Christofer Peters. C’est important : les mentorés sont issus de milieux très variés et peuvent être à la recherche de toutes sortes de conseils. Il n’est pas nécessaire de tout savoir, nous avons accès à une vaste gamme de ressources. »
Selon Yechenu Audu, qui a fait du bénévolat dans la Région des Prairies auprès d’organismes comme Africa Centre au Manitoba, le mentorat noir est une question de confiance.
« Il est important d’établir un lien de confiance, les mentorés noirs ayant souvent vécu des expériences faisant en sorte qu’ils se sentent généralement mal compris », a expliqué Yechenu Audu qui, avec d’autres employés RBC, participe bénévolement à des événements tout au long de l’année. Yechenu Audu a été coanimatrice, conférencière et mentore lors d’événements organisés par Africa Centre. « Lorsque la confiance s’installe, on commence à ressentir un véritable sentiment d’appartenance. »
Yechenu Audu (à gauche) à la toute première conférence HERwake qui a eu lieu à Winnipeg, offrant des occasions de réseautage à des entrepreneurs noirs. « Mon expérience en tant que mentore à l’African Centre a changé ma vie. »
Si le partenariat de RBC avec Africa Centre a donné à Yechenu Audu l’occasion d’encadrer et d’appuyer des dizaines de personnes, les occasions de mentorat se sont multipliées lorsque Africa Centre a organisé la première conférence HERwake à Winnipeg, une conférence gratuite d’une journée destinée aux entrepreneures noires.
« Des événements comme cette conférence, qui offre un environnement professionnel très inclusif, stimulent l’engagement. »
Bien que des organismes comme PREP Academy et HERWake offrent des occasions de mentorat structurées avec des mentors expérimentés comme Alexandria Onyedika, directrice relationnelle, RBC, à Edmonton, les rencontres informelles sont aussi importantes.
Arrivée à Edmonton du Nigeria à l’âge de onze ans, Alexandria Onyedika a reçu de l’aide à un moment critique.
« Quelqu’un m’a donné une chance en me laissant emmener mes enfants à une entrevue d’embauche. Je ne l’oublierai jamais, raconte-t-elle. Ce sont de petits gestes comme celui-ci qui changent tout. Je suis donc toujours disposée à offrir mes services de mentore, même s’il ne s’agit que d’une conversation ou d’un conseil. On ne sait jamais à quel point cela peut compter. »
Par l’intermédiaire de RBC, Alexandria Onyedika collabore avec des dizaines d’organismes qui offrent du mentorat et des conseils aux nouveaux arrivants.
Alexandria Onyedika (2e personne en partant de la droite) dans sa collectivité d’Edmonton. « Pourquoi ne pas proposer son aide, donner de l’espoir et inspirer quelqu’un qui ne sait pas par où ni comment commencer ? »
« J’ai mentoré des dizaines de personnes au fil des ans, dit-elle. Parfois de manière structurée, comme dans le cadre du partenariat entre RBC Fondation et des groupes comme l’Immigrant Employment Counsel de la région d’Edmonton, mais aussi souvent de manière non structurée, au sein de la collectivité ou par l’intermédiaire d’un ami. Il ne faut rien négliger. »
Alexandria Onyedika estime que le mentorat est particulièrement pertinent pour les groupes racialisés.
« En tant que professionnel noir, on ne se rend pas toujours compte du nombre de personnes qui nous ressemblent et aimeraient connaître notre parcours. Pourquoi ne pas proposer son aide, donner de l’espoir et insuffler de l’inspiration à quelqu’un qui ne sait pas par où ni comment commencer ? Il n’y a rien de plus gratifiant qu’aider une personne à réussir grâce au mentorat. »
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