Le Forum des femmes SBC, qui était au départ une initiative locale visant à soutenir les femmes au moyen d'activités de réseautage, de mentorat et de perfectionnement, est devenu officiellement un GRE en 2017 et compte aujourd'hui plus de 1 200 membres au sein des SBC et en dehors de ceux-ci.

Il y a plusieurs années, un petit groupe de femmes des Services bancaires canadiens ont entrepris de créer un milieu au sein duquel les femmes se sentiraient à l’aise d’échanger, de collaborer et de promouvoir ensemble l’équité entre les hommes et les femmes. Depuis, leur démarche a reçu un soutien considérable et suscité un intérêt croissant, et le nombre de membres a augmenté en conséquence. En 2017, le Forum des femmes est devenu officiellement un groupe-ressource d’employés (GRE). « Nous comptons maintenant des membres dans une foule de groupes en dehors des Services bancaires canadiens et nos activités sont offertes sur de multiples plateformes sans égard au genre », a expliqué Smruti Patel, coprésidente du Forum des femmes SBC, lors d’une récente conversation. Smruti Patel et Carol Sajor, également coprésidente, dirigent le GRE depuis novembre 2021, après avoir joué toutes deux un rôle très actif dans l’équipe.

Smruti Patel

Un milieu accueillant pour tous

Réputé pour son travail de pionnier, le Forum des femmes SBC s’est rapidement intéressé aux questions intersectionnelles et a été l’un des premiers GRE à rechercher des collaborations avec d’autres GRE. Et bien qu’il se penche sur des questions qui touchent de façon particulière les femmes (p. ex., ménopause, infertilité, soin des enfants et congés de maternité), il s’occupe aussi de questions comme les parcours de carrière et la gestion des réservoirs de talents, qui intéressent à la fois les femmes et leurs alliés. « Nous créons des ponts entre les gens », dit Smruti Patel.

« Tous sont les bienvenus, ajoute-t-elle. Et si l’équité entre les sexes n’est pas une question dont vous vous occupez ou qui vous passionne, il est d’autant plus pertinent que vous profitiez de ce contexte pour poser des questions, discuter et en apprendre davantage. Je tiens à apprendre de tous mes collègues, hommes et femmes. »

Carol Sajor

Carol Sajor ajoute : « Nous voulons créer un climat dans lequel tous peuvent s’exprimer sans crainte, découvrir la diversité des expériences, s’écouter véritablement les uns les autres, et retirer de tout cela un sentiment de communauté, de respect et d’appartenance. »

Une évolution favorisant des conversations plus intimes

Historiquement, le Forum des femmes SBC déployait des efforts considérables à quelques moments de l’année en organisant des événements de grande envergure. La pandémie a changé les choses, et l’on s’est mis à privilégier des initiatives de moindre envergure, ce qui a créé un climat plus intime et favorisé un resserrement des liens entre les membres. « Auparavant, nos cercles de mentorat se déroulaient dans le cadre d’un important événement annuel, dit Smruti Patel. Maintenant, il s’agit d’activités plus fréquentes réunissant des groupes de six à dix personnes. » Smruti Patel parle aussi des « conversations franches » qui ont été amorcées – en faisant référence aux collaborations établies avec d’autres GRE afin d’aborder des questions difficiles qui ont une incidence sur les femmes.

« Il faut aussi mentionner que lorsque la Banque est passée en mode virtuel au début de la pandémie, les cercles de mentorat ont joué un rôle important pour rapprocher les gens et les rassurer durant une période de grande incertitude, dit Carol Sajor. Avec l’évolution subséquente vers un milieu de travail hybride, les cercles de mentorat sont demeurés un moyen très utile de favoriser les contacts entre les gens dans un contexte de changement. »

« En raison du caractère local de notre culture, nos membres aiment discuter, tisser des liens et retirer de ces échanges des leçons pouvant être mises à profit tout au long de leur carrière », dit Smruti Patel. L’ampleur des activités de réseautage varie, allant des vastes séances axées sur le perfectionnement aux discussions en petit groupe, en passant par les tables rondes. « Nous couvrons des sujets comme l’établissement d’objectifs de carrière, la prise de décisions touchant la carrière, ainsi que la façon de donner et de recevoir une rétroaction », ajoute-t-elle.

La mission du GRE s’appuie sur quatre piliers, et des comités ont pour tâche de promouvoir les objectifs liés à chacun de ceux-ci. Ces piliers sont les suivants :

  • Mobilisation – Mettre l’accent sur la collaboration et l’intersectionnalité en misant sur l’élaboration de contenus et la mobilisation des membres
  • Perfectionnement – Créer des forums d’apprentissage et d’innovation axés sur la confiance en soi, les aptitudes pour le leadership, la réévaluation de certaines normes et la préparation au parrainage
  • Réseautage – Créer des liens pour renforcer le sentiment d’appartenance des membres et les aider à comprendre les possibilités offertes dans l’ensemble de l’entreprise
  • Mentorat – Créer des liens favorisant la mobilité des talents

« Cette année, nous avons ajouté le pilier Perfectionnement et avons mis l’accent sur certains nouveaux sujets, comme la capacité de défendre ses propres intérêts et celle de gérer sa carrière de façon stratégique, explique Carol Sajor. Nous avons lancé avec succès de nouvelles formes de communication entre nos membres, dont des “cercles de balados » et des cercles d’écoute. La passion investie dans l’organisation de ces activités est extraordinaire. Il en va de même pour l’empathie des participants et leur désir authentique de partager et d’apprendre avec cette communauté. »

« Je suis très fière du travail accompli par le Forum des femmes SBC, dit Smruti Patel. Notre objectif est d’offrir aux membres un maximum de possibilités, ainsi que de leur proposer un éventail de façons de jouer un rôle, d’éprouver un sentiment d’appartenance et d’apprendre et d’évoluer ensemble. L’équité entre les sexes est un sujet qui nous concerne tous ; cela fait partie des questions qui concernent tout le monde. »

Carol Sajor partage le sentiment de Smruti Patel. Elle estime que c’est en déployant des efforts à l’échelle locale et en mettant l’accent sur des thèmes clés qu’on a pu amorcer des conversations plus ouvertes sur des questions qui sont primordiales pour les membres. « Et le fait que ces conversations aient lieu procure aux membres le sentiment qu’ils jouent véritablement un rôle de leaders et que leur voix compte, explique Carol Sajor. Nous avons tous un rôle important à jouer pour continuer de promouvoir l’équité entre les sexes au nom de RBC », dit-elle, ajoutant que l’année qui s’annonce semble prometteuse en raison du soutien constant offert par l’équipe de direction extraordinairement talentueuse et dévouée du Forum des femmes SBC, par les responsables des divers piliers et par les représentants du Comité administratif.

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