En 2021, la Journée internationale des femmes avait pour thème : Vous pouvez changer le monde. Trois dirigeantes de RBC, établies dans trois pays différents, ont invoqué l'importance de l'action individuelle et des progrès cumulatifs pour promouvoir l'inclusion et l'égalité

Des milliers d’employés ont participé, le 8 mars, à notre célébration virtuelle de la Journée internationale des femmes qui a fourni l’occasion de souligner les défis à relever en matière de composition de la main-d’œuvre.

En ce qui concerne l’égalité des sexes, RBC est sur la bonne voie puisque 46 % des cadres supérieurs sont des femmes et qu’elles représentent 51 % des nouvelles embauches et 52 % des promotions l’an dernier. Mais l’entreprise reconnaît que la partie n’est pas encore gagnée, notamment en raison de l’important recul dû à la pandémie : pendant l’année écoulée, 500 000 femmes ont quitté le marché du travail. Alors que la reprise mondiale s’amorce, RBC sait que celle-ci doit profiter à tous également.

Un panel international de dirigeantes partage ses expériences et ses points de vue

Alison Chick, chef, secteurs commerce interentreprises et santé, RBC Projet Entreprise, a animé un débat avec trois dirigeantes de différents secteurs de l’entreprise et de trois pays. Ce panel s’est penché sur les moyens dont disposent les femmes pour faire progresser leur propre carrière et parrainer celle d’autres professionnelles.

Les échanges entre Sian Hurell, chef, Titres à revenu fixe, devises et marchandises – Europe, et chef mondial, Opérations de change, Marchés des capitaux (Royaume-Uni), Verna Grayce Chao, vice-présidente directrice, Solutions de gestion de trésorerie, Gestion de patrimoine – États-Unis, City National Bank (É.-U.) et Vinita Savani, vice-président, Stratégie du rôle de conseiller et modèle de prestation, secteur détail – Canada (Canada) ont permis de dégager quatre catégories d’information et de conseils.

1. Faites preuve de curiosité

Verna Grayce headshot
Une étape importante de perfectionnement et de réussite professionnelle consiste à poser des questions, même si vous craignez qu’elles ne révèlent votre manque d’expertise. Verna Grayce a insisté sur l’importance de la curiosité qui l’a animée tout au long de sa carrière. « Je me suis forcée à poser des questions, même celles qui me semblaient stupides, car je savais qu’avec la réponse, je me sentirais plus compétente. » L’information est votre atout. Quand vous la possédez, vous pouvez aller de l’avant et diriger avec confiance, a-t-elle expliqué.

Sian Hurell a, elle aussi, parlé de l’importance de la curiosité en ce qui concerne non seulement le travail, mais aussi les personnes qui vous entourent. « Apprenez à connaître les autres et leurs antécédents professionnels, a-t-elle recommandé. Mettez-vous à leur place. Vous pouvez le faire en joignant des groupes-ressources d’employés ou par du réseautage externe, devenu extrêmement facile de nos jours ». Un réseau permet d’obtenir une perspective qui dépasse votre équipe et votre organisation, et donc d’élargir et d’approfondir votre expérience.

2. Exprimez-vous

Poser des questions exige de la confiance en soi, une qualité que les femmes ont tendance à posséder dans une moins grande mesure que les hommes. En réalité, les trois membres du panel se sont fait dire, à un moment de leur carrière, de s’affirmer.
Vinita Savani headshot
« On me reprochait constamment de ne pas m’exprimer, dit Vinita Savani. On me disait que cela donnait l’apparence d’un manque d’intérêt ou d’information. Je ne savais pas comment donner une opinion personnelle. »

Vinita a eu la chance de travailler avec un directeur masculin qui a su ouvrir le dialogue. Il lui a demandé ce qui l’empêchait de s’exprimer, et il a discuté avec elle du leadership inné et des contextes culturels. Ensemble, ils ont fait tomber leurs préjugés respectifs quant aux perceptions à l’égard des femmes.

Verna Grayce a ajouté qu’en tant que leaders et collègues, les femmes doivent veiller à ce que tous les membres d’une équipe puissent s’exprimer, en particulier dans l’environnement virtuel d’aujourd’hui. « Tous ne sont pas nécessairement à l’aise avec ce mode de communication. Nous devons donc l’utiliser avec un souci d’inclusion. Puisque certaines personnes ont plus de facilité que d’autres à prendre la parole, il faut solliciter tous les membres de l’équipe, même ceux qui ne lèvent pas la main. »

3. Sortez de votre zone de confort

Sian gravissait les échelons professionnels depuis ses débuts. Toutefois, lorsque son mari a obtenu un poste en Australie alors qu’elle-même était en milieu de carrière, elle a refusé une promotion afin de vivre cette nouvelle expérience. « Après avoir soupesé les options, nous avons décidé que le changement serait bon tant pour moi que pour lui. » Sian a obtenu un poste dans une institution financière en Australie, un changement qu’elle considérait alors comme un écart dans son parcours. « Mon cheminement prenait soudainement une tangente. Le bouleversement était extrême : changer de pays, d’entreprise, de clientèle, c’était très éprouvant, a-t-elle expliqué. Or justement, ce que vous apprenez hors de votre zone de confort vous servira tout au long de votre carrière. Ce changement m’a forcée à m’adapter et m’a permis d’acquérir des compétences qui me servent encore. »
Sian Hurrell headshot
Verna Grayce a également évoqué l’intérêt d’élargir ses horizons et d’assumer des rôles qui ne correspondent pas forcément à ses acquis. « Je n’ai pas gravi une échelle, mais plutôt un escalier en colimaçon, poursuit-elle, admettant qu’il est difficile de dévier de son parcours professionnel. Aujourd’hui, elle encourage les gens à accepter des emplois secondaires et des rotations de poste. C’est comme cela qu’on jette les bases du leadership de l’avenir. »

Vinita a renchéri sur l’importance d’une variété d’expériences, tant professionnelles que personnelles, pour acquérir les perspectives et stimuler la confiance en soit requises pour promouvoir le changement. « Mon conseil est de toujours se poser des défis. C’est lorsque vous acceptez d’être déstabilisée que vous apprenez le plus, que vous vivez les expériences les plus enrichissantes et que vous découvrez votre propre potentiel ». Et lorsque vous connaissez votre potentiel, vous pouvez en tirer parti pour véritablement susciter le changement.

4. Encadrez au moins une personne

Vinita a appris à se faire entendre grâce au soutien d’un allié masculin. Les autres femmes du panel ont bénéficié, elles aussi, de mentorat et de parrainage.

« Une fois encadrée de manière délibérée et proactive, j’ai appris énormément. La confiance s’acquiert vite lorsque quelqu’un vous indique vos bons et mauvais coups. C’est grâce à un dialogue franc que j’ai pu trouver et utiliser ma voix de manière authentique », dit Vinita.

Soucieuse de donner à la suivante, elle a résolu d’aider les autres, soit par une formule de mentorat structuré, soit par des échanges informels. « C’est incroyable ce que l’on peut partager et apprendre les uns des autres au cours d’une simple pause-café de trente minutes », a-t-elle poursuivi. En tant que cogrande championne nationale du Groupe-ressource des employés GénérAction RBC – Canada, elle effectue des présentations et organise des rencontres entre jeunes professionnels.

Sian estime, elle aussi, que le mentorat est précieux, surtout dans les domaines des marchés financiers et du courtage, où la main-d’œuvre n’est pas très diversifiée. Des mesures s’imposent pour attirer plus de femmes dans ce secteur et pour parrainer celles qui y sont déjà présentes. « J’essaie de faire profiter les professionnelles en début de carrière de mes apprentissages », dit-elle. Elle prône aussi l’ouverture des salles de marché aux jeunes femmes afin qu’elles puissent s’inspirer de modèles féminins et découvrir les rouages du métier.

Les trois participantes du panel ont réfléchi aux moyens de défendre les intérêts de leurs collègues féminines. Elles ont mentionné qu’il suffit parfois d’un coup de fil ou de présenter une personne à un chargé de l’embauche pour mettre une candidature en valeur. Pour ce qui est de la prise de parole, du mentorat et de l’action, Vinita y voit une façon de changer le monde « un geste à la fois, une personne à la fois, avec un effet de réaction en chaîne. »

Alors que nous honorons les femmes à l’occasion de la Journée internationale des femmes (et à longueur d’année), il est essentiel de ne pas oublier de nous soutenir mutuellement, d’écouter toutes les voix et de nous exprimer au nom de celles ne le font pas encore. Ces trois intervenantes de RBC nous ont fourni des pistes de réflexion et des indications précieuses sur les moyens d’atteindre ces résultats et sur la façon dont chacun peut agir pour changer le monde.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.