À 24 ans, Ishita Aggarwal a déjà un parcours remarquable. Philanthrope et défenseure des droits des femmes, elle a immigré au Canada à 5 ans et a obtenu un baccalauréat en science à l'Université de Toronto (biologie cellulaire et moléculaire, neuroscience et psychologie). Dans ses temps libres, elle est aussi philanthrope et défenseure des droits des femmes.
Ishita a récemment remporté l’un des Prix RBC des 25 grands immigrants au Canada(opens to external site). Ce prix annuel célèbre les réalisations remarquables des Canadiens d’adoption. Elle a en outre reçu le premier Prix jeunesse, décerné à un immigrant de 15 à 30 ans en reconnaissance de son leadership dans la collectivité.
Comme celle de nombreux autres immigrants, l’histoire d’Ishita en est une de résilience et de détermination. Elle témoigne de la volonté de la prochaine génération de leaders au Canada d’améliorer le monde dans lequel nous vivons. J’ai eu la chance d’en savoir un peu plus sur Ishita. Voici son histoire.
Qu’est-ce que ce prix signifie pour vous ?
Ishita : C’est vraiment un grand honneur. Cette reconnaissance m’indique que je suis sur la bonne voie : en me consacrant à la poursuite de mes intérêts et de mes passions, je peux m’épanouir sur les plans professionnel et personnel tout en contribuant au bien-être de ma collectivité. Elle me rappelle également la gratitude que j’éprouve envers mes parents, qui ont choisi de tenter leur chance au Canada pour que mon frère et moi puissions tirer avantage de possibilités extraordinaires, comme celle-ci. Ce sentiment me stimulera dans la poursuite de mes objectifs. J’espère que je resterai une fière représentante des immigrants et des jeunes Canadiens.
Quels obstacles avez-vous dû surmonter à votre arrivée au Canada ?
Ishita : La langue : je ne parlais pas anglais. Au début, j’avais de la difficulté à l’école, mais grâce à l’aide d’un enseignant parlant l’hindi, j’ai réussi à comprendre la matière et à apprendre peu à peu l’anglais. Cela dit, la météo a été mon plus gros choc culturel ! Comme j’oubliais parfois d’apporter une veste ou un manteau à l’école, je devais en emprunter à mes amis. C’est ainsi que j’ai réalisé que nous étions dans un bon pays. J’ai constaté presque immédiatement la bonté des Canadiens, toujours prêts à aider.
Cʼest ainsi qie jʼai réalisé que nous étions dans un bon pays. Jʼai constaté presque immédiatement la bonté des Canadiens, toujours prêts à aider.
Quels conseils donneriez-vous aux nouveaux arrivants ?
Ishita : Demandez de l’aide au besoin. Les gens ont accès à des réseaux et à des ressources qu’ils partageront avec plaisir si on le leur demande. Que ce soit pour les études, le travail ou des activités de bénévolat, demandez de l’aide. Vous serez étonné de l’aide et des conseils que les gens sont prêts à vous donner.
N’hésitez pas à suivre vos passions. Le Canada est un pays de possibilités. J’ai découvert qu’en participant activement à ma collectivité, par le bénévolat et mes études, je m’y suis davantage ancrée.
Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu ?
Ishita : L’échec n’est jamais la fin. Évitez de regretter le passé et continuez d’avancer.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui veulent faire carrière en science ?
Ishita : La meilleure stratégie est de commencer tôt ! On voit de plus en plus de programmes éducatifs et communautaires axés sur la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Si on arrive à y intéresser les filles à un jeune âge, elles grandiront avec la conviction qu’elles peuvent exceller dans ces domaines.
Et mon conseil aux parents : si votre fille montre de l’intérêt pour les sciences, nourrissez cet intérêt. Inscrivez-la à des camps et à des ateliers scientifiques, et aidez-la à explorer ce domaine pour savoir s’il lui convient. Mais le plus important, c’est de lui permettre de poursuivre dans cette voie.
Vous venez dʼarriver au Canada ? Cliquez ici Icône d’un autre site de RBC pour obtenir dʼautres conseils qui vous aideront à vous installer plus rapidement.
Quels sont vos prochains projets ?
Ishita : J’aimerais poursuivre mes études et trouver de nouvelles occasions intéressantes dans les domaines de la biologie et des soins de santé.
Ivy Chiu est directrice générale principale, Marchés culturels, RBC. Ayant vécu dans plusieurs pays, elle comprend les défis et les possibilités qui se présentent pour les nouveaux arrivants.Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.