Marathon de diversité, exercice de sensibilisation de l'organisme Kairos, rencontres avec des aînés : RBC utilise l'éducation culturelle pour accroître l'ouverture à l'autre et obtenir le privilège de devenir l'employeur de choix des Autochtones.
En juin dernier, Michael Polak (Little Dipper, ou Petite Ourse) se rendait en train vers ce qu’il croyait être un événement habituel de l’équipe Diversité et inclusion mondiales de RBC lorsqu’il a ouvert sa messagerie.
Il avait reçu un courriel de la part de l’organisateur lui assignant une équipe, laquelle était formée de ses collègues. L’objectif du groupe? Réfléchir à de nouveaux moyens pour faire de RBC l’employeur de choix pour les membres des Premières nations en compagnie des 16 autres équipes formées d’employés autochtones et non autochtones. À la fin de ce marathon de diversité, des juges allaient sélectionner les trois meilleures idées.
«Je n’avais jamais rien vécu de tel», a expliqué M. Polak, directeur de comptes associé aux Services commerciaux à Burlington, en Ontario. «Des décideurs de très haut niveau étaient présents.»
M. Polak, dont l’ascendance est polonaise et mohawk, a grandi hors réserve près de la bande Six Nations of the Grand River dans le sud-ouest de l’Ontario. Il s’est joint à RBC par l’intermédiaire du Programme de stages d’été pour Autochtones, et il a travaillé plusieurs étés au service à la clientèle d’une succursale de détail tout en poursuivant ses études en finances à l’Université Saint Mary’s à Halifax. Reconnaissant de l’occasion qui lui était offerte dans les services bancaires de détail, M. Polak a néanmoins été attiré par d’autres possibilités offertes à la banque. Il a fini par obtenir un poste qui correspondait mieux à sa passion, soit les services commerciaux.
Pendant le marathon de diversité, M. Polak a donné son point de vue pour aider les responsables des ressources humaines à mieux comprendre ce que les Autochtones attendent et veulent d’un employeur de choix comme RBC. Par conséquent, l’idée de son équipe a compté parmi celles retenues par les juges.
Des trois meilleures solutions proposées lors du marathon de diversité, deux ont déjà été mises en œuvre :
Je m’engage
Il s’agit d’un mouvement social communautaire dirigé par les employés et appelé « Je m’engage », qui invite les employés non autochtones à s’engager à agir pour mieux comprendre les perspectives des Autochtones, par exemple en lisant un livre ou en participant à une cérémonie.
EMAR
La deuxième idée, appelée Expérience de mentorat autochtone RBC (EMAR), est un programme conçu pour renforcer le système de soutien professionnel destiné aux employés autochtones et accroître la sensibilisation interculturelle. Plus de 170 personnes se sont inscrites pour offrir du mentorat ou en bénéficier.
À la fin du marathon de diversité, M. Polak a aussi été invité à participer à la conférence hors site du groupe Royal Eagles (le groupe-ressource de RBC pour les employés autochtones et les non-Autochtones qui soutiennent leur cause) à Kingston, en Ontario.
Pour certains, la rencontre avec d’autres employés autochtones à la conférence a constitué une occasion d’en apprendre plus sur leur culture. La même chose s’est produite pour M. Polak, qui a pu discuter avec un aîné ojibwé, qui lui a donné son nom autochtone de Little Dipper (Petite Ourse), du nom de la constellation qui trace la forme d’un ours si on la retourne.
Cette conférence, tout comme d’autres programmes et événements axés sur les Autochtones, témoigne de la détermination de la haute direction de RBC à établir avec ses employés autochtones des partenariats plus authentiques et mutuellement avantageux. Pour M. Polak, il s’agit d’une avancée très importante. «Travailler pour une entreprise qui a une telle vision et qui ne se contente pas de mesures symboliques est une source de fierté, explique-t-il. Je suis heureux de participer à cette évolution constructive.»
Grâce aux divers programmes et expériences offerts à RBC, chacun de nous peut aspirer à mieux comprendre les points de vue particuliers des Autochtones et leur histoire, faisant ainsi de RBC un lieu de travail accueillant et respectueux, où les différences culturelles sont valorisées.
- Angela White, première directrice, Diversité et gouvernance, RBC
Une histoire exclusive tirée du rapport Un chemin tracé : Rapport de partenariat entre RBC et les Autochtones 2018(PDF)
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