Serena Iyoha, étudiante en gestion des technologies d'affaires à l'Université d'Ottawa. C'est auprès de dirigeants de RBC dans le fauteuil virtuel du programme Les filles ont leur place de Plan International Canada, qu'elle a pris connaissance de leurs analyses et fait entendre sa voix et ses perspectives

Les filles ont leur place est un programme phare conçu par Plan International Canada afin de donner une plus grande place aux femmes et leur permettre de diriger, d’apprendre et de réussir au Canada et dans le monde. Ce programme a permis de jumeler plus de 150 jeunes femmes avec des entreprises et des organisations qui s’engagent à outiller les femmes d’aujourd’hui pour qu’elles puissent devenir les leaders de demain.

« Il est impératif que nous mettions à disposition des jeunes femmes des plateformes efficaces et des possibilités », déclare Catherine Chalmers, vice-présidente, philanthropie, de Plan International Canada. « Le programme Les filles ont leur place leur permet d’acquérir des compétences générales, d’avoir des occasions de réseauter et de mettre en œuvre leur capacité de leadership. » Elle ajoute que cette expérience leur permet de côtoyer différents types de dirigeants. « Certains leur ressemblent, alors que d’autres pas nécessairement », observe Catherine Chalmers. « Proposer cette démarche au sein d’organisations qui s’engagent à promouvoir les carrières des femmes renforce l’idée que « votre place est ici et nous voulons que vous l’occupiez ». »

Depuis 2016, le programme Les filles ont leur place est à l’avant-garde du leadership des femmes au Canada et offre à celles-ci une occasion unique d’occuper des rôles importants et de diriger. De plus, au moment où les mises à pied en raison de la pandémie menacent de faire reculer la place des femmes, outiller les plus jeunes est devenu une initiative encore plus importante.

Helena Gottschling et Serena Iyoha lors d'une réunion en ligne

« Le programme Les filles ont leur place est une excellente occasion pour les chefs d’entreprise de connaître les perspectives des futures dirigeantes, et j’ai vraiment apprécié parler avec Serena et écouter ses points de vue et ses aspirations. En laissant plus de place aux filles et aux jeunes femmes pour qu’elles apprennent, qu’elles dirigent et qu’elles réussissent, nous pouvons outiller la prochaine génération afin qu’elle surmonte les obstacles, les défis et les stéréotypes et contribue à l’économie mondiale et à notre société de façon enthousiasmante », déclare Helena Gottschling, cheffe des RH de RBC et membre du conseil d’administration de Plan International Canada.

Avant de l’avoir vu, vous ne savez pas ce qui est possible

Bien plus qu’une séance d’observation, Les filles ont leur place vise à donner à des jeunes femmes un poste de leadership. « L’objectif est que les participantes aient une voix qui porte autour des tables de leadership, ou qu’elles dirigent une réunion du conseil d’administration, ou qu’elles passent en revue des documents et les analysent, tout en y acquérant des compétences en leadership. Chaque côté en apprend sur l’autre, la direction, comme la jeune personne », explique Catherine Chalmers. Et en leur réservant un siège aux réunions avec des leaders, notamment des dirigeantes, les participantes au programme peuvent se retrouver à des postes d’influence et de leadership.

Le passage au format virtuel a permis en fait plus de dialogue et d’exposition pour les jeunes femmes du programme. Elles peuvent rencontrer divers leaders pendant plusieurs jours, semaines et mois. « C’est devenu une occasion d’apprentissage expérientiel qui permet l’échange, les rétroactions et la reconnaissance de la valeur que chacun apporte à la table, ainsi qu’un forum pour discuter, traiter, diriger et prendre des décisions », déclare Catherine Chalmers.

Serena Iyoha rencontre les dirigeants de RBC

Serena Iyoha est étudiante en gestion des technologies d’affaires à l’Université d’Ottawa et fait partie de la cohorte 2021 de Les filles ont leur place. Elle s’est inscrite au programme après avoir vu une publication sur le réseau TikTok. Serena Iyoha a été jumelée avec RBC, et après une formation et de l’encadrement avec Plan International Canada aux côtés des 41 autres jeunes femmes de sa cohorte, elle a rencontré les principaux leaders des affaires et de la technologie.

Neil McLaughlin et Serena Iyoha lors d'une réunion en ligne

« Créer des possibilités pour les jeunes personnes afin qu’elles deviennent les leaders de demain est un engagement continu pour RBC », observe Neil McLaughlin, chef de groupe, Services bancaires aux particuliers et aux entreprises. « Les filles ont leur place contribue à faire vivre cet engagement. Le programme de partage de siège permet aux jeunes femmes de rencontrer des dirigeants d’entreprise, mais aussi d’observer leurs actions et leurs prises de décision. Cela encourage ceux-ci à infléchir leur propre capacité de leadership et à partager leurs points de vue, comme nous l’avons vu avec Serena. »

Serena a partagé récemment son expérience de leadership à l’occasion d’une conversation.

Q : Qu’avez-vous ressenti quand vous avez appris que vous étiez jumelée avec RBC ?

Iyoha : J’ai pensé qu’être jumelée à RBC était très intéressant. Je savais que les banques canadiennes s’engageaient dans la prestation de services numériques, et je savais donc qu’il y a quelque chose à apprendre. Après avoir fait d’autres recherches, j’ai découvert qu’ils avaient une intense et importante démarche d’innovation, ce qui était très enthousiasmant pour moi.

Q : Vous avez rencontré à la banque des personnes travaillant pour les affaires et d’autres pour la technologie. Qu’est-ce qui vous a frappé durant vos interactions avec eux ?

Iyoha : J’ai été vraiment surprise par le fait que tout le monde avait un point de vue intégrant les deux domaines. S’ils étaient du côté technologique, ils comprenaient aussi le côté affaires, et inversement. Beaucoup de ce que fait RBC pour aller de l’avant se concrétise dans le cadre d’une démarche englobant plusieurs aspects, que ce soit leurs communautés, leurs services bancaires ou les innovations. Cela m’a rendue très confiante dans ce que j’étudiais, puisque cela réaffirmait que ces deux domaines étaient interconnectés pour le mieux.

Q : Quel est l’enseignement le plus important que vous retirez de votre passage à RBC ?

Iyoha : Je m’attendais à en apprendre sur les tenants et aboutissants des affaires et de la technologie. Mais les conseils les plus importants que j’ai reçus concernent le développement de carrière… Je ne pense pas que j’en aurais autant appris ailleurs. Ce qui m’a peut-être le plus frappée, c’est que tout le monde incarnait les valeurs de RBC. C’est une chose d’énoncer les valeurs fondamentales, mais chaque personne de la haute direction agit en y adhérant. Cela m’a montré qu’ils croyaient vraiment dans leur travail, qu’ils incarnaient ces valeurs, et que le reste de l’organisation ne pouvait que suivre. Je suis vraiment heureuse d’en avoir été témoin.

Q : Que pensez-vous qu’ils ont appris de vous ?

Iyoha : Je pense que ce qu’ils ont retenu de moi, et je parle pour nombre de mes pairs, c’est que les jeunes ont beaucoup d’idées et d’ambition. Même si j’ai été sélectionnée, il y a beaucoup d’autres jeunes comme moi. Je pense que j’ai peut-être confirmé leurs espoirs dans la génération suivante et qu’il y a encore de l’innovation à venir. J’espère donc qu’ils ont retenu que la prochaine génération arrive à grands pas.

Q : Vous avez rencontré plusieurs femmes leaders à RBC. Pour vous qui commencez votre carrière, quelle influence a le fait de voir des femmes à des postes de leadership ?

Iyoha : Ces rencontres m’ont motivée pour persévérer et poursuivre ce que je fais. Nous avons parlé du travail et de beaucoup d’autres choses, mais aussi de leur manière de trouver leur place en milieu professionnel et un équilibre avec ce qu’il se passe en dehors. C’était inspirant pour moi de voir qu’elles avaient cet équilibre tout en faisant progresser leur carrière et en prenant de nombreux risques. Elles n’ont jamais laissé le fait d’être une femme être un obstacle. Au contraire, elles en ont tiré parti pour avancer et aider d’autres femmes. Mon espoir est de pouvoir avoir un peu de leur résilience et de leur courage.

Q : Il y a encore un écart à combler quant à la place des femmes à des postes de leadership dans la technologie. Comment pensez-vous que cela puisse se faire ?

Iyoha : Je pense que cet écart ne provient pas seulement du milieu de travail, mais aussi de la formation. Il y a un écart dans les études, ce qui crée un écart parmi les personnes disponibles pour le travail. Je pense personnellement que la meilleure façon d’y remédier, c’est d’investir dans des groupes de soutien pour les minorités et de leur donner des possibilités de se développer.

Je pense que combler l’écart permet non seulement aux minorités de se mettre en avant, mais que cela aide aussi la banque finalement, parce que vous aurez une nouvelle catégorie de personnes talentueuses et innovantes, qui ont des connaissances à partager. La diversité des pensées enrichit l’expérience : plus l’équipe est diverse, plus elle conduit à innover, parce que de nombreux idées et points de vue sont différents. Je pense qu’intégrer plus de femmes et de personnes NAPC (noirs, autochtones ou personnes de couleur) ne peut qu’aider une organisation.

Tous les printemps, l’équipe du programme Les filles ont leur place accepte les candidatures de filles et de jeunes femmes de 14 à 24 ans sur plancanada.ca. Le comité d’examen de Plan International Canada tient compte non seulement du parcours exceptionnel des candidates, mais aussi de l’intérêt marqué qu’elles manifestent pour l’égalité des sexes et l’inclusion, ainsi que leur motivation et leur désir de faire bouger les choses.

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